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Le tour du Cadran a été fondé en 2011 par Pascal et Vincent Reverte.

La compagnie  bâtit l’ensemble de ses créations autour de l’exploration des strates mémorielles d’où apparaissent des histoires intimes, collectives, traumatiques.

Un premier  triptyque L’Étoffe des souvenirs a été consacré à la mémoire légendaire (variation autour du roman de Melville, Moby Dick en 2012), historique (adaptation du roman concentrationnaire de Semprun Le grand voyage 2014) et intime (premier travail d’écriture avec I feel good, récit d’un séjour de Pascal Reverte à l’hôpital, diagnostic vital engagé).
Les différentes écritures sont ainsi lancées de front et se nourrissent mutuellement, se font écho, on y retrouve des strates communes ou des points de vue contradictoires en dialoguant entre elles de façon thématique et formelle. Elles résultent d’aller-retours très en amont entre le texte en train de s’écrire et le corps et les voix des acteurs. Cela nécessite une grande fidélité dans les collaborations pour inventer les conditions d’un travail collégial qui nécessite un engagement de l’ensemble des participants au-delà de leur fonction première.     
Avec Le Commerce du monde, c’est un nouveau cycle qui s’amorce. Ce qui est pour l’instant un diptyque interroge la part de manipulation engagée dans la relation à l’autre. Quelle part de nous-mêmes y abandonne-t-on ? A quel point sommes-nous à la merci de l’autre ? Que prend-on en échange ?  Comment le temps fige-t-il ces échanges dans nos mémoires ?
Commerce des objets avec La Théorie de l’enchantement, qui place l’Art face à la rationalité marchande. Coproduit par la compagnie Tourner la page et le théâtre de l’Archipel à Granville (50), scène conventionnée, le spectacle a été présenté au Théâtre du Train Bleu au cours du festival d’Avignon Off 2019.
Commerce du corps avec Peut-être Nadia, inspiré de la vie de la gymnaste Nadia Comaneci, révélée lors des JO de 1976. Le corps de Nadia confisqué par le régime communiste de Ceaucescu puis par le marketing américain. Ce projet, né de la rencontre avec Anne-Sophie Mercier journaliste au Canard enchaîné, réunira, outre Aude Léger et Vincent Reverte (que l’on retrouve avec Pascal Reverte dans tous les projets de la compagnie en étant tour à tour auteurs, metteurs en scène ou interprètes) Elizabeth Mazev, Olivier Broche et Nicolas Martel.
L’implantation de la compagnie sur le territoire de la CCPOH auprès de La Manekine, scène intermédiaire des Hauts-de-France s’est articulée autour de ce projet artistique et esthétique. Il est soutenu par la Région Hauts-de-France et le Département de l’Oise depuis 2015, et ponctuellement par La DRAC Hauts-de-France dans le cadre de l’aide à la résidence. Le développement du rayonnement artistique du tour du Cadran s’est accompagné d’une amplification de l’implication de la compagnie au sein de La Manekine. Il s’est inventé un fonctionnement singulier dans la relation à la communauté de communes dont la structure dépend. Pascal et Vincent Reverte ont été associés dès 2011 à la vie du lieu ; d’abord en tant qu’artistes associés, rédacteurs du projet culturel de la collectivité, puis en tant que membres du comité de pilotage de La Manekine. Depuis novembre 2017, Pascal Reverte est devenu formellement le directeur du lieu, responsable du service culturel, tout en conservant toutes ses prérogatives d’auteur, metteur en scène et comédien. Vincent Reverte, également auteur, metteur en scène et comédien est quant à lui chargé de mission pour les questions de transmission et de création.

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